Je franchi la douane chinoise sans problème grâce à mon business visa, valable pour 2 fois 2 mois. C’est la première fois que quelqu’un m’attend avec mon nom sur un poster à l’aéroport, et sans faute s’il vous plait. Apres avoir expliqué, non sans difficulté comment faire rentrer tous mes bagages dans le taxi (un chauffeur ne parlant pas anglais, et pas très futé il faut avouer). C’est parti pour le rodéo. Je me suis trompé sur la Thaïlande et je m’en excuse, les chauffeurs chinois sont bien pires. Cette fois-ci le volant est bien à droite mais pour doubler ou se faire doubler, ça ne change pas grand-chose. L’ordre français pour dépasser est le suivant : contrôler, mettre le clignotant, doubler par la gauche. Ici tout est différent lors d’un dépassement : klaxonner en même temps que doubler là ou il y a le moins de trafic (gauche ou droite), contrôler si l’un des chauffeurs aux alentours a un plus gros véhicule que le sien, puis doubler. Utiliser sans restriction durant toutes ces étapes l’accélérateur, le frein, le klaxon. Bon pendant 30 minutes j’ai cru que je n’allais jamais voir mon appartement, puis exténué, je me suis effondré de sommeil dans ce concert de klaxon.
En arrivant sur Suzhou, la première chose qui m’a frappé, ce sont les constructions d’appartement. Il faut bien loger tout ce beau monde quelques parts. Quand en France on construit un immeuble de 5 ou 6 étages, ici les immeubles en ont 20. Je dis bien LES immeubles car la stratégie pour réduire les coups est de construire les immeubles par groupe de 20, tous identiques et de les construire tous en même temps. Pour finir, ce type de constructions est visible tous les km, imaginez le nombre de logements construit par an, bienvenu en Chine. En ce qui concerne la nourriture, je crois que dans un premier temps je limiterai les innovations à la cantine de Bombardier. J’ai réussi à éviter aujourd’hui une patte de poulet, mais pas dit que je réussisse ce genre de passe-passe tous les jours. Je vais surement me mettre à cuisiner de plus en plus à la maison.
L’autre GG et moi avons été invités par l’équipe pour une soirée restaurant – karaoké – club chinois comme première soirée. Il semble que l’ambiance dans l’équipe soit au moins aussi bonne que la précédente. En revanche nous ne sommes pas les premiers européens à venir en Chine. Beaucoup de compatriotes, dont un grand nombre français, se trouvent à Suzhou. Ce qui me gène le plus dans ces soirées, c’est la fumée. Comme en France il y a quelques temps, la mode c’est de fumer, de plus dans les bars, c’est autorisé, et apparemment conseillé vu le nombre de chinois fumeurs en soirée. Pour ce premier weekend nous avons décidé d’aller voir Shanghai, et pour ma part faire un peu de shopping sur mesure, comprenez moi, un costard sur mesure. Un premier pour voir la qualité, mais surement pas le dernier, tout comme les visites à Shanghai.
